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10/12 Fribourg

Depuis le 01 août, j'avais commencé mon entraînement: courir chaque jour (rythme que j'ai poursuivi un bon mois), aller en forêt, me changer les idées. Et puis a commencé le Groupe E Tour. Hormis la 3ème étape disputée à Estavayer-le-Lac (j'étais en vacances), j'ai réalisé l'entier du tour, à savoir Gurmels (29 août), Planfayon (05 septembre), Siviriez (19 septembre) et Fribourg (26 septembre).
Gurmels était une étape très sympathique disputée en forêt. Nous étions une belle équipe de coureurs, l'ambiance était très agréable. C'était du reste la 1ère fois que je disputais une course à pied (mise à part une "petite" course parcourue à Moutier lorsque j'étais encore enfant). Organisation, accueil, parcours, ravitaillement: tout y est et c'est bien réalisé! Après la remise de prix finale, nous avons dévoré avec mes amis Stève et Diogo un grand plat de pâtes: miam-miam!!
Que dire de Planfayon (Plaffeien en allemand)? C'est loin (une grosse heure quinze depuis Neuchâtel)  mais que c'est beau: on se croirait à la montagne, de splendides fermes le long du parcours, des paysages à couper le souffle, wouah!! Etape par contre avec une grosse montée après quelques minutes, poula, il fallait suivre ;-)
Siviriez? Beau mélange entre forêt, village. Seul bémol: la nuit et un peu le terrain glissant.
Fribourg? Aie, la plus dure pour moi. Le parcours était joli, le long de la Sarine mais j'ai eu... euh... quelques problèmes gastriques! L'occasion d'apprendre à mieux gérer une course surtout que d'ici quelques semaines, c'était Morat-Fribourg qui m'attendait!

Justement Morat-Fribourg, c'est quoi? Une course extraordinaire pour moi: l'ambiance est tout bonnement incroyable. Nos prénoms figurant sur les dossards que nous portons, il n'est pas rare d'entendre les spectateurs les scander. L'espace d'un instant, on se met à rêver, à voir grand, à rêver "olympique"....
Mais rapidement les "terribles" enchaînements de montées-descentes nous ramènent sur terre! Notamment la montée depuis La Sonnaz. Ah celle-là, poula, elle m'est restée sur les jambes! Quant au dernier "becquet" avant l'arrivée finale, je l'ai aussi dégusté croyant être arrivé bien avant (présence d'une flamme) alors qu'il restait quasi 700 mètres à faire. Et quand on a "sprinté", ça fait mal de redonner un coup de collier ;-)
Mais assurément, je ne regrette en rien d'avoir participé à celle que je pourrais appeler "La mythique"!!

Je suis aussi reconnaissant de m'y être préparé par le Tour E et d'avoir fait quelques longueurs sur les hauteurs de Massada lors de mon séjour en Israël.

Source de la photo: Events-Pics - Un tout grand merci au photographe!